Promesses, promesses...
A l’ordinaire un seul indice me suffit.
Une balustrade, une porte
Mal étayées,
Un fronton trop beau pour être vrai,
Une vérité garée en double file.
J’aurais du pourtant remarquer la façade,
Contourner l’angle de dos
Là où mon errance me pousse.
J’aurais du y passer à coté,
Il suffisait pourtant de regarder sans voir,
De se laisser flotter vivement
Entre faux semblants et faux fuyants.
Tout devient alors clair
Je viens béatement de m’adosser
Au mur des lamentations.
Photo © Jean François Jonvelle - Myriam Szabo
Texte© Pascal Sauvaire
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