Les mots sont ma maison
Tout pèse tout à coup, le soir tombé sans cri, le plomb aux dents des ombres, le poing serré du froid sur le ventre des terres.
Voyageur qui ne sait s'il doit suivre le vent, le funambule ajuste sa chaussure blessée.
Où le fil s'effiloche quelqu'un prépare une aile.
L'arbre tourne la tête, il garde en floraison des étoiles lointaines.
Au parcours de papier, l’écriture descend, monte sa ligne. Un poivre au bout. Bleu.
Parfois les mots réparent, comme les flammes des bougies sur le tranchant du noir.
ILE ENIGER
Photo reference inconnue
Les mots sont dans mon lit , ils bruissent l'incendie ..
RépondreSupprimerLumineuse et accueillante
RépondreSupprimerComme cette page blanche
Qui attend,consentante
Que je m'épanche...
@ Tagada
Deux bien jolis commentaires pour des mots enveloppants dont le souffle rime notre vie
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