Maison
La
très élégante maison
A
force d’y entasser des rêves
Était
devenue minuscule,
Grande
pourtant comme des yeux écarquillés
De la
fièvre d’un soir,
De
joie, de roi et de reine.
Elle a pourtant fini,
A
force de remonter les heures
Tant
et tant remontées,
Par
s’écrouler lentement
En un
regard parfait
Sans
l’ombre du moindre bruit,
Au
fond, à la surface de l’obscur
Souriant
pour finir
Sur la
peau des yeux mêmes.
Photo
© C_pia_4_de Pierre Sage
Texte©
Pascal Sauvaire
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