Les cordes d’un violon
Sur les marches du temps agité
Tout est suspendu aux cordes d’un violon
Qui s’épuise sur un monde qui se cache.
Égaré dans une ville ou je m’oublie
Entre syllabes berbères et saveurs exotiques
Je m’allonge pour disparaître
Dans un demain qui s’esquive.
Sur mes pupilles écartelées tes mots tracent leurs histoires
Qui raniment les échos, amants qui se cherchent.
Mes mots perdent toutes raisons
Par le simple murmure du vent sur mes branches nues.
Je ne suis pas né pour brosser les dents de Cerbère.
Photo © Valeriya Reshetnicova
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