Pas de deux heureux


Aux pieds de mes murailles où la mer se fracasse
L’écume enflamme le ciel pour capturer un nuage de pluie
Qui efface mes erreurs égoïstes de ses coulées couleur acier.

Sur un rouge infini couchant les mouettes rieuses
Moquent mes pensées où le temps se sert copieusement
Pour lire dans son avenir un futur charnel.

Les mots s’inventent l’un l’autre et se déguisent en un intriguant
Noir et blanc qui perd toute franchise à travers le prisme du mal-entendu
Où je continue de lire dans les coïncidences des mots-croisés
L’espoir d’un pas de deux heureux.

A contre courant, contre monts et vallées.

Photo © Iaia Gagliani

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