Mélancolie des voyages en train (3/3)


Soleil se couchant à grande vitesse pour rattraper le temps
Avant que le dernier voile d’ombre ne tombe sur
Une formation d’arbres retenant à bras le corps un ultime Peut-être.

De l’autre coté de la vitre ton monde distant se fige
Pour disparaître dans un silence affamé d'attente
Et briser la volonté d’un pauvre voyageur sans grâce.

Du premier jour, sur un fil rouge ininterrompu je bats la cadence
D’un tempo révolté pour rétablir l’équilibre d’un regard perdu.

Une ancienne vérité m’agresse.. tes mots ne sont qu’absence…

Photo © Raluca Deca

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