Pointillés


Braille, pointillé sur ligne de fuite
Mes doigts peinent à déchiffrer
Le grain de ta peau.
Ils s’égarent, au fond je ne sais rien
De ce qui court sur cette ligne de crête.

Il y a la neige, il y a l’exil
Dans ce torrent qui charrie
Un amour né d’un mot.

La montagne est un chapelet de ruines.
Sur le sommet ou nous marchons
La vue porte au loin
Pour vérifier que tu es partout,
Où l’on veut bien que tu sois.

Les inconnus m’en sont témoins
Je gagne si je parle.

Photo © Pierre Magne

Texte© Pascal Sauvaire

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