Preux chevaliers



Dans ce monde qui me hante
Les preux chevaliers s’enivrent et
Mettent le feu à mes nuits,
Les écrevisses abandonnent leurs cuirasses.

J’avance dans ces rues sombres
Pour tromper les étoiles,
Gardes chiourmes de mon enfance
Ruminant leur malheur.

Preuves à l’appui
La mémoire reprend le relai
Dans le silence des archives
D’un secret qu’on ne peut partager.

Photo © Vladimir Clavijo-Telepnev
mainbocher corset 1939
Texte© Pascal Sauvaire

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