Art déco



Celle qu’il ne faudrait plus nommer
Ma muse, à cette heure est d’avis
Que je devrais coucher sur la page
Tout ceci, les regrets les plus pesants,
S’invitant, à leur guise à ma table
Pour porter une dernière estocade.

Alors pour ne plus entendre ou presque,
Car les mots sont en suspens dans l’air,
Je mets le feu aux tristes lingeries
Des lustres d’art déco,
Sinistres breloques faisant pendant
A celle de la fille sans cœur
Qui rit
Sous l’assaut brutal et vulgaire
Des buveurs de rues.

Allons l’achever ailleurs.


Photo © Barney Cokeliss
Texte© Pascal Sauvaire

Articles les plus consultés