Sans, ni
Sans égaux ni rivaux
Je marche.
Je ne veux plus me souvenir
De l’absence de gout.
J’entends les heures s’enfuir
Avec la régularité des arbres.
J’ai deviné pourtant
Que le hasard n’est plus
Que le déversoir des indiscrétions du monde.
A même l’été, sans m’affoler
Je saigne encore
A peine moins.
Je suis sur maintenant
Que je ne sais pas
M’attendre.
Photo © nu-de-a-brito-na-arvore-novo
Texte© Pascal Sauvaire
Commentaires
Enregistrer un commentaire