Aux aguets
Voici l’arène inachevée
D’un rêve encore inabouti.
Nul ne peut s’imaginer sa ruine
Lorsque démultipliées les hordes
Des peines du jour courant
Ménagent leur prise.
Aux aguets les gestes d’habitude
Redorent leurs blasons
Si d’aventure
Le jour suivant
Etait ni pas perdus
Ni languissant
Ni débâcle.
Juste un assaut du jour courant.
Photo © francesco-brunotti
Texte© Pascal Sauvaire