Mi Do, Ré
Cette nuit
Montre moi ton dos,
Tes fesses
Aussi rondes que la lune.
Le temps s’y glisse
Pour te faire éclore
Comme un fleur
Qui se réveille.
Les abeilles y butinent
Comme butinent
Les paroles sur mes lèvres.
Je suis presque un arbre
Mes branches s’étirent.
Je suis presque un oiseau
Voler à tire d’elle.
Je martèle le pas
Qui bat les berges
D’une douce rivière
Pour ne pas manquer
A son appel.
Photo © (Photo Aleksey Tejido)
Texte© Pascal Sauvaire