Mort froid



Le froid et sa douleur éternelle
Change le fleuve de couleur
Et penché sur les feuilles d'un cahier
Je vis les abimes de l'enfer,
Les tristes statues de l’hiver,
Les attributs d'un amour sombre.

La rumeur est un lugubre jardin
Où sous les feuillages me remplissant d'horreur
Des vermisseaux hypocrites se cachent
Comme une main du vent
Qui caresse la gorge
Pour mieux t'étrangler.


Photo © tono-stano
Texte© Pascal Sauvaire

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