Toute heure
L’horloge,
Cadran de nacre
D’où surgissent
Des angles très ponctuels.
Son gardien
Est un chauve rêveur
Au maintien clérical,
Au discours aussi précis
Que précieux.
Quand l’heure sonne
Sous la voute
Où sa voix
A nouveau résonne,
Le temps vaste et profond
Se détend enfin
Comme un ressort.
Les planètes elles
Vont leurs chemins.
Photo © inge-morath-portrait-of-saul-steinberg-1970
Texte© Pascal Sauvaire