Vide matin



Éphémère jouissance
D’un battement de cils
Au matin levant
Où le vide me fixe
De tes yeux dormant.

La soif est brève
De l’image qui passe
Des batailles exaltées
D’un dernier mot rêveur.

Echos des lointaines
Etoiles qui se déploient
Dans l’effondrement incessant
Du fil de ma plume.

Deux mondes,
Deux vaisseaux sans port,
Amants à jamais toujours
Fils et fille du ciel et de la terre
Gardent leurs voilures

Envies tendues.


Photo © wingate-paine
Texte© Pascal Sauvaire

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