Debat-oire
Je me débats sur l’infinité d’un mot,
Sur la fragilité fatale d’une note
Que la nuit déracine d’un vent brutal.
La mémoire déchaîne mes gammes
Caprices de sable amer
Qui attise ma soif.
Toujours le même rocher,
Sur la fragilité fatale d’une note
Que la nuit déracine d’un vent brutal.
La mémoire déchaîne mes gammes
Caprices de sable amer
Qui attise ma soif.
Toujours le même rocher,
La même mer,
Les mêmes explosions vagues.
Mon imaginaire rideau lucide,
Déchire mon étonnement.
A pierre fendre.
Photo © Bogdan Panait
Texte© Pascal Sauvaire
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