Silence

 



J’ai bâti ma maison sur tes murmures nocturnes
Demeure secrète où la solitude coule son désert.
Le ciel s’est vidé de ta lumière
Et ta bouche se tait de ses couleurs de terres rares.
Le mur du bruit affiche violemment ton silence,
Angoisse trottinante d’un rêveur éveillé.

Les bâtisseurs de ruines déracinent
Les derniers vertiges d’une nuit sans étoiles
Où les sentiers perdus chantent le deuil
Des mots abandonnés à leur triste prison.

Photo © Michael Dörr
--> Texte© Pascal Sauvaire

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