Blessure
Seul,
Au carrefour
Entre rêve
Et nuit sans mémoire
Je veille.
Pour toi je trahirais le monde
Et la folie derrière tes lèvres.
Au loin tes yeux
Invisibles aux pleurs de l’homme
S’éteignent ;
Il est trop tard pour fuir,
Les mauvais rêves avalent mes cris et
Dans cette guerre
De toi en moi
Tu rafraîchis ma mémoire
De sa dernière blessure.
Photo © Woodman Francesca
Texte© Pascal Sauvaire
Je préfére venir sur le blog qui, plus il est vu, mieux c'est. Ouch, le poéme d'aujourd'hui! Vraiment sublime, Pascal.
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