Un pas


Du rêve à l’oubli il n’y a qu’un pas
Des lignes de terre aux lignes que personne n’écrira, un vers
D’un soudain passé à un présent insistant, toi
Du lu au ressenti, un émoi.

Rien ne préméditait
Que la cloche sonnerait
Par ces métaphores désuètes.

Livrée aux rires et aux fracas
Pieds et âmes liés
Par des rêves d’ailleurs
Des pensées de nulle part,
La vie reprend
Ses faits et gestes.

Photo © MICHAEL PAPENDIECK
Texte© Pascal Sauvaire

Commentaires

Articles les plus consultés