Chœur
Je pense que je vais me taire
Je ne sais pas raconter d’histoire, et chaque jour
Je laisse ici un morceau de moi-même.
Je pense que tout cela est dur et amer,
De devoir apprendre la patience,
Vaine absurdité où l’on finit
Tous immanquablement
par chuter.
Remettez-vous à la fatalité sereine
Où l’imprudent tombe souvent
Sans qu’il y pense.
L’orgueilleux lui persiste à vouloir
Absolument dompter les indifférentes.
Poser la plume,
Devenir sourd à mes excès
Pour n’entendre que le silence
D’un chœur d’église
Car à réussir ou à ne rien tenter,
Le cœur qui bat entre mes jambes
Ne souffle pas le premier mot.
Je ne dois plus te regarder,
L’instant présent est un poignard
Arrachant son ultime étoile aux cieux.
Photo © Sinfonia_confusa_by_Blekotakra
Texte© Pascal Sauvaire
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