Sel


Un reflet s’impatiente
Toujours chez toi.
Ta chair sans cesse réclame
Et dans le refus de l’acceptation
Tu crois aimer.

De plus près
Le bleu du jour
Presse de front,
Le brut de nuit par derrière.
Le sel sur tes fesses
Laisse les traces
Que le hasard poursuit.

Le jaillissement de nos crudités nues
Devient élargissement
D’impatience.

Photo © Nobuyoshi Araki  (荒木 経惟)
Texte© Pascal Sauvaire

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