Effleurement


Rien de l’homme perdu dans ses rêves,
Rien de son âme insurgée
Ne paraît avoir changé l’ordre des choses,
Un monde caché dans le monde de l’autre,
La révolte de nos envies de ne pas en finir,
Des bras ouverts sur l’insistant plaisir,
Un souffle de brise prenant soin
De n’effleurer que l’idée,
L’horizon où parfois surgit une tour.

On voudrait continuer à s’évader
Par un carré de ciel bleu
Encouragés par des chants
De départs, d’arrivées,
L’acclamation des foules.

Rayures paradant sous un soleil glissant,
Extatiques comme si tout pouvait finir.

Photo © Lucien Clergue
Texte© Pascal Sauvaire

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