Nomade
Au gré des voyages oubliés
J’ai fermé les yeux.
Au moment de partir
Nos corps sont restés ensemble
Et j’entends rêver le temps
Et s’envoler les mots en marche arrière.
J’ai tenté de filer leurs traces
Labyrinthe charnel d’emportements,
Jetant tant d’espace au vide
Que le miracle du matin
S’estompe sans crier gare.
De ses nuitées nomades
Ton corps à coté, était sa voix.
Photo © Erica Spencer
Texte© Pascal Sauvaire
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