Parfois






La veille mes brouillons manquent de frémissements
Parfois je voudrais être vent et les poursuivre.

Je me demande encore comment
Réfléchir, penser, écrire et agir
Autrement.


L’espoir est il un utérus.


La veille encore je tenais tenir.

Je me demande toujours
Ce qui est le plus dur,
Un mot, une pierre,
La sueur, la bave
L’opiniâtreté ou l’opium.


L’indifférence trop de fois
De sa langue lape le sang
De la carcasse des petits rêves.


Photo © Crina Prida - Malevich Revisited - The original - Woman Torso by Kazimir Malevich
Texte© Pascal Sauvaire

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