A la croisée de nos regards
Hors du temps et de l’espace
Je n’existe que dans ton présent perpétuel
Ou mes espoirs sans souvenirs
S’abandonnent dans l’ombre de tes yeux.
La croisée de nos regards refait naître le chant des Si
Pari fou sur le lendemain du monde
Point d’ancrage des fragments d’illusions de l’amant qui rêve
Plongé dans l’immensité de ton absence.
Lassé d’un froid d’hiver qui se meurt
Sous les pales rayons d’un soleil peu courageux
Laisse-moi te parler des certitudes du printemps
Ou périssent regrets et doutes.
Photo © Al Chizhik
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