Reveillé au monde


Phare de mes nuits vers des rivages entrevus
Ou la tristesse s’oublie

Brasier de mes jours sur les fragments d’illusions
Ou l’éternité de ton regard se déploie

Page blanche d’un possible à inventer
Ou les sentiments oubliés éclosent pour renaître

Ciel sans limite des échappées lyriques
Ou s’ébatte nos avions en papier de mots couverts

Arbre nu séparé de la forêt sans non
Ou nos échos s’égarent et se retrouvent

Caresses de tes doigts sur ma peau vive
Ou se réveillent mes désirs de nos demains entrelacés

Impossible croisée des chemins du mendiant et de la princesse
Ou les comptes de fées se font et se défont

Tu m’as réveillé au monde.

Photo © Pierre Sage

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