Deux pour le prix d’un

Deux poèmes imbriqués pour le prix d’un.
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Nous sommes plus que jamais
Traître et funambule
Les premiers à nous contenter de trop
Je défie la nuit
Les derniers à chercher la vie chaque jour,
Chercheur d’or passé,
Vêtus de nos vérités nues.
Mes mains sur les couteaux
Nous sommes incapables de nous servir de nos mots
Refermant leurs blessures
Comme d’un ouvre boite à ouvrir les chemins
Cicatrices du voyage inutile
Vers ce village qui porte ton nom de jeune fille.
Au pays du sang chaud.
Il ne nous reste que nos lèvres éteintes
Voyageur de commerce
Peintes de mensonges,
Cherchant la belle aux bois dormant
Les langues on le gout de menthe et d’enfer.
Pour butiner ses rêves
Ou sont parties les amoureuses
Et mettre son cœur en page
Aux bras ouverts de bonne foi ?
Je dors.

Photo © Scott+Nichol

Texte© Pascal Sauvaire