Plaça Rerial
Il fait gris Plaça Rerial
J’ai passé le matin à regarder les nuages déteindre
Comme on regarde de l’eau sale.
La pluie tombe d’accord avec moi,
C’est un présage, entrevu dans le blanc de ses yeux.
L’indécision donne des signes de faiblesse.
Ce ne sont pas les ogres de Miro
Qui fracassent mes nuits
Ni ses femmes opulentes
Aux chairs multicolores.
La forteresse à laquelle aspire l’homme
N’est pas les femmes nues de Picasso.
Mes mots restent en l’air
Comme suspendus au mur de ce musée.
Le beau y demeure après avoir cessé d’y croire
Les pensées y restent proches après qu’on les ait oubliées.
Photo © Gabrielle RIGON
Texte© Pascal Sauvaire
J’ai passé le matin à regarder les nuages déteindre
Comme on regarde de l’eau sale.
La pluie tombe d’accord avec moi,
C’est un présage, entrevu dans le blanc de ses yeux.
L’indécision donne des signes de faiblesse.
Ce ne sont pas les ogres de Miro
Qui fracassent mes nuits
Ni ses femmes opulentes
Aux chairs multicolores.
La forteresse à laquelle aspire l’homme
N’est pas les femmes nues de Picasso.
Mes mots restent en l’air
Comme suspendus au mur de ce musée.
Le beau y demeure après avoir cessé d’y croire
Les pensées y restent proches après qu’on les ait oubliées.
Photo © Gabrielle RIGON
Texte© Pascal Sauvaire
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