Vacarme


Tu as commencé par te taire
Lorsque trop tard a sonné
Et que le temps de te connaître
S’est épuisé au fil des heures.

Tout, autour de toi se tait,
Je ne baisse pas la garde
Pour repousser le vacarme
Qui brise les socles.

Perdu, le mystère de se taire
Disparaît dans les pièces de la maison,
Dans les soutes de navires ou s’entassent les pierres,
Dans la salle ou les pas perdus flottent dans ma mémoire.

Suspendu à tes lèvres je me tais
Pour ne pas laisser naitre
Un mot de rien du tout
Avant qu’il ne se transforme en certitude.

Photo ©EDWARD STEICHEN
Texte© Pascal Sauvaire

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