Les clefs du paradis
Entre ton ciel et tes galops,
Fière de tes jambes
Tu me regardes
Nu, les mains croisées sous la nuque.
Couché sur la piste
Avant le deuxième acte
J’attends les rappels
Après le premier crépuscule.
D’agonies en résurrections
La nuit à l’immensité
De l’oubli
Et la précision de la fièvre.
Je suis ton esclave aveugle
Qui monte une flute à la main.
Quand je plonge mon visage en toi
Les clefs du paradis
N’ouvrent que de dociles serrures.
Photo © ELLEN VON UNWERTH
Texte© Pascal Sauvaire
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