Ni cœur, ni dents
Je ne regrette rien
Ce n’était pourtant pas l’été.
Tes morsures ont embrassé ma bouche
Et se sont imprimées sur mes lèvres.
Tes mains cette nuit là étaient généreuses.
Je ne regrette rien
Ce n’était même pas le printemps.
C’est pourtant en automne que les interminables phrases
Tombent en une seule nuit
Je n’ai pas laissé de trace sur l’oreiller
Ni cœur, ni dents
Seul ton visage l’a fait.
Il me reste une odeur, un regard,
Un rêve de dactylographe
Une armée de singes entêtés se prenant pour Shakespeare.
Rien ne m’a touché d’aussi près.
Photo © Marta Laura
Texte© Pascal Sauvaire
Ce n’était pourtant pas l’été.
Tes morsures ont embrassé ma bouche
Et se sont imprimées sur mes lèvres.
Tes mains cette nuit là étaient généreuses.
Je ne regrette rien
Ce n’était même pas le printemps.
C’est pourtant en automne que les interminables phrases
Tombent en une seule nuit
Je n’ai pas laissé de trace sur l’oreiller
Ni cœur, ni dents
Seul ton visage l’a fait.
Il me reste une odeur, un regard,
Un rêve de dactylographe
Une armée de singes entêtés se prenant pour Shakespeare.
Rien ne m’a touché d’aussi près.
Photo © Marta Laura
Texte© Pascal Sauvaire
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