Eau
Le matin tu es l’eau,
Fraiche et mystérieuse
Un corps lumineux venu d’un autre temps
Dont la blancheur légère menace de disparaître.
Eau, aux heures de la toilette
Tu lavais nos brulures
Avant de te dissiper dans les bassins.
Je te passe sur mon visage
Et te laisse sécher comme un voile léger,
Comme une image disparaissant en noir et blanc.
L’eau brève de l’imaginaire abonde
Elle remonte dans les gorges abruptes du sommeil
En amont il est trop tard pour te fuir.
Sur la roche
Tu brilles encore pour nous.
Photo © Chiru Andreea
Texte© Pascal Sauvaire
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