Tu dors



 Éclore dit on d’une fleur
Qui se réveille,
Tu dors encore
Bientôt l’aube te fera fleur.

Tu n’es pas de celles que l’on retient
Avec des mots lorsque le jour s’efface.
Tu ne laisses aucun repos
A ce pauvre diable de graveur de sable
Et ce qu’il doit faire,
Composer avec tous les temps, tous les vents,
Ceux de dedans, ceux de dehors.

A force d’attendre, de craindre
Et de se livrer,
L’avenir ne peut plus
M’inquiéter.

Photo © Dominique Siemes
Texte© Pascal Sauvaire

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