L'an neuf
C’est toujours l’an neuf des maisons froides
Des amours précaires et des yeux baissés
De l’absence sans aurores
Les ailes de l’espoir me soutiennent à peine.
Mon cœur bat moins de vie que d’amour
Il vole jusqu'à la poitrine désertée
De cette jeune femme
Qui court les chemins verts du jour passé.
Ils sont toujours là ces chemins noirs de ma vie
Les chemins oubliés par l’autre fil
Avec les mêmes peurs, les mêmes blessures,
Ta pâleur boit ma honte
Et disperse les armes dans ma tête.
Je n’ai rein appris.
Comptine autour de moi
Le temps marche, j’en suis l’enfant docile
Ton regard me met au monde une nouvelle fois.
Photo © Mehmet Turgut
Texte© Pascal Sauvaire
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