De mains mortes


Brouillé avec mes rêves, brouillé avec mes yeux
Je dors et mon cœur veille,
Lion des légendes tueur de soleils.
Je bois à la chance, à la joie
Qui coule de mon visage à venir.
Un caillou gaspillé ici
N’est pas le monde,
Les tours et les détours ne se font pas
De mains mortes.
Je passe les bornes
Je ne compte plus le temps.
Je passe, je fais mon tour
Je sème dans mon monde
Pour tout recueillir plus tard.

Je reprends la route
Le crayon de marchand des quatre saisons
A l’oreille.

Photo © (Photo Katia Chausheva)
Texte© Pascal Sauvaire

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