Larmes
A raison d’une larme
Versée de temps en temps
A l’autre
La demeure tombe en ruines
Ses pleurs dirait on
Lui ravine les murs
Et ses sanglots
Lui redonnent
Le goût du sable.
Demain, jamais
Personne ne l’habite
Pas même hier
Un tas de pierres.
Je reste reclus
Dans cette grande maison
Pieds et âme liés
Par des rêves d’ailleurs
Des saluts anodins
Sans accomplir un pas
J’exode.
Photo © C_pia_4_de Pierre Sage
Texte© Pascal Sauvaire
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