Sommeil de plomb
Je me noie au fond de mes draps,
Au réveil j’y retrouve un poème
Mais nulle trace de rêves,
Juste une trace d’errance
Sur un sommeil de plomb.
Qu’importe le fardeau
Sa bouche ardente se voue
A être ma pierre philosophale
Mon enchantement, sa franchise.
Plus loin qu’il n’y paraît
Finalement je m’y perds
Dans ce rose écarlate
Pays de légende ou nul n’est revenu sauf.
A tire d’aile j’ai le destin d’un papillon.
Photo © (Photo Jezry Bednarski)
Texte© Pascal Sauvaire
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