Métaphore



Tout est métaphore
Chaque rêve
Qui varie comme un nuage,
Ce paradoxe
Qu'à tout jamais
Les hommes rêveront
Avant qu’il ne se désagrège
En un autre,
Tissant oisif un labyrinthe
Perpétuel
De la caverne qui s’appelle Sésame,
De cette noire chevelure amoureuse
Où l’amant voit trois nuits
En une seule,
Du voyage de Sinbad
A celui d’Ulysse
De l’épée, la lune
La solitude
Et ses plaies.

Labyrinthe sans Ariane.

Photo © Vadim Stein
Texte© Pascal Sauvaire

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