Paroles
Les paroles ne sont que des paroles,
Les blessures que des blessures.
Le silence lui
Dans l’oreille du forgeron
Est le bruit d’une guerre
Au milieu de la nuit
Où les spadassins
En lentes contorsions
Assassinent le regard de notre extase,
Piétinent les fleurs sans racines
D’un jardin clos hermétique
Où reposent
La poussière de mes os
Et nos larmes refroidies.
Photo © tomohiro-inaba
Texte© Pascal Sauvaire