Corps de cité



J’ai toujours cru en grimpant aux arbres
Etre à jamais le premier qui t’aperçoive.

Le jour ou j’ai dressé pour toi la table
Fut ma splendeur et mon émoi.

J’imagine parfois le monde
Comme une cuisine claire et bleu,
Tasse à café qui frappe au matin.

Hirondelles rassemblées dans un ciel d’été,
Dire que j’aime vous saluer
Est paraître benêt dans l’âge ou je suis.

Ton corps respire comme une cité
J’y suis né pour y gouter l’arc puis la voute
Et tous ses piliers aussi.

Photo
© Rolland András Flinta
Texte© Pascal Sauvaire

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