Manque
A qui appartient donc l’attente
Cette soif ayant l’audace
D’attendre l’automne
Pour toucher vivre,
Alors que ses trous sont violence
Dans ma page.
Il n’y a rien à lui dissimuler
Le jour perd courage
Devant la traque de ton corps,
Là où la beauté se forge.
Le désir épuise mourir,
Ma nuit reste étrange au sexe,
Sa mesure ne retient plus l’effort
De chercher partout pour deux
La chair, le parlé, la fureur
….
Le cri s’en va ailleurs
Photo © Vadim Stein
Texte© Pascal Sauvaire
Commentaires
Enregistrer un commentaire