Mois apres moi




J’ai classé mes mots aux portes
J’ai couru dans le sillage
Des mouchoirs
Pour couvrir le bruit de son absence.

J’ai longtemps attendu
Des mois durant
Que ses yeux de grands chemins
Me prennent pour passager
Mais les sentiments
Ne s’écrivent pas sur du sable.

Aujourd’hui trop près de la colère
Plus près de la terre que du ciel
Je pense à tous
Mes gestes inutiles.

Photo © Andreea Chiru
Texte© Pascal Sauvaire  



Commentaires

Articles les plus consultés