Brisants
Tes idéaux se brisent
Sur l’arrête tranchante
D’un bureau
Tes semaines se grisent
De grisaille et de pluie,
Ta jeunesse s’enlise
Dans les jours sans liesse.
Des jours et des jours de doute infini
Dans les cavernes de l’écriture
Pour se défier soi même
Et du premier au dernier mot
Dire tout ce qui est, a été
A jamais désormais.
Fais face
En bannissant toute métaphore
Qui se voudra poème.
Tu vis vrai.
Photo © Steve RIchard - The dresser part -
Texte© Pascal Sauvaire 20/03/2011
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