Fou
Je suis fou
Personne n’en devrait rien savoir
Pas même ce miroir
Qui prend ton visage
Pour argent comptant.
Vous n’avez rien à craindre
Ma tête est un asile,
L’horizon ma camisole,
J’y vis sous bonne garde :
Tes étoiles.
L’enclos tu temps m’enserre
Labyrinthe qui se parcourt
Du bout des yeux,
Sans trop chercher la sortie
Ni survie
Juste les rives du ciel.
La lumière seule tente une échappée
En prenant appui
Sur un espoir insensé.
Photo © (Photo Sergey P. Iron)
Texte© Pascal Sauvaire 20/03/2011
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