Paroles
Les paroles se pressent derrière les portes,
Tremblantes elles ne guettent
Qu’un souffle pour vivre.
Comme un ou deux cris d’oiseaux, l’attente
Griffe à peine l’azur pale de mars.
Pourtant la lumière est sure de sa victoire future,
Sursauts d’espoir sous ses paupières.
L’avant printemps fébrile et fier
De cette unique rencontre
Ne connaît rien
De l’homme perdu dans ses rêves,
Ni de son âme soumise
Aux humeurs
Solitaires de l’égrainage du temps,
Au monde caché dans le monde de l’autre,
Aux beaux jardins de terre et d’herbe
Qui font espérer jusqu'à la vie.
Photo © (Photo Hannes Caspar)
Texte© Pascal Sauvaire 06/03/2011
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