Epine
A la fenêtre de ma vie
Je suis plus nu que jamais.
L’étoile du matin est devenue fauve,
Sous un néon clignotant
Le silence du matin est une épine
Trempée dans l’espoir du jour.
Tu enlevas cette épine
De mon pied
En me regardant
Et j’ai vu au fond de tes yeux
Ce que je ne dirai à personne
Avoir vu.
Ce geste rapide ouvrit l’instant
Pour garder dans son coffret
Ton regard
Ton sourire
Encore enfermé dans mon cœur.
Photo © marta laura
Texte© Pascal Sauvaire 12/03/2011
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