Proprement dire
On survit
aux mots qu’on n’a pas écrits.
Les
autres toujours improbables
Sont nos
fuir à mesure.
Les yeux
mi clos ils pointent
Le sol ou
l’horizon de leurs bâtons,
En
attendant que sur nos lèvres
Sourdes,
un ciel de couleurs éclate
Bleu
colza.
Sur cette
mer, sur ses accotements
Je suis
nuage, puis m’effiloche
En
essayant de me résumer
Sans
écraser des verbes unijambistes.
Je suis
nuage dételé
Dans ce
ciel vagabond.
A cheval
sur du vert foncé
Je reste
muet à proprement dire.
Photo © (Photo foureyes)
Texte© Pascal Sauvaire
Un jour je me suis assise sur un nuage et les pieds pendants dans l'azur j'ai fait le tour du monde - inconnu
RépondreSupprimerLa nostalgie de l'innocence a ses grandes marées dans le ciel, tout au cœur.
RépondreSupprimerAvant que le pâle soleil
RépondreSupprimerPerce la campagne endormie
Et pose de l'or, du vermeil
Sur la robe de Virginie.
Des marées à tuer le temps
RépondreSupprimerMon Ocean comme amant
Ton sable pour m'accueillir
Notre écume pour nous unir
Ses mots se fondent dans des silences pesants mais solidaires du vide qui les entoure parfois un horizon les restitue en mots d'amour
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