Respect
Pour les hommes,
Pour l’homme et son âme invisible,
Respect pour ces tristes corps
Qu’eux mêmes ne respectent plus
Se contentant de les chérir
De les torturer, de les nier.
Respect pour ce silence
Plein de ressentiments,
De pressentiments des voix futures.
Respect pour nos démons
Qui ne sont que l’ombre portée
Des rêves inconscients,
Nos gardiens, nos anges.
Respect pour l’amour
Que ni l’homme ni la femme
Ne respectent plus
De peur que cela les oblige
A en être dignes.
Photo © larry-fink
Texte© Pascal Sauvaire
Magnifique !
RépondreSupprimerDit avec admiration.
Superbe :) Merci pour ce texte et l'autre écrit hier..
RépondreSupprimerOui surtout respect pour l'amour,
les rêves, les démons
les peurs et la vie de chacun
(tgv)
Sublime
RépondreSupprimerVos mots toujours aussi beau
Une fidèle lectrice
'We are as forlorn as children lost in the woods. When you stand in front of me and look at me, what do you know of the griefs that are in me and what do I know of yours. And if I were to cast myself down before you and weep and tell you, what more would you know about me than you know about Hell when someone tells you it is hot and dreadful? For that reason alone we human beings ought to stand before one another as reverently, as reflectively, as lovingly, as we would before the entrance to Hell'
RépondreSupprimerKafka
(tgv)
'Ahhh ! Sauvaire encore ! Excellent ! ...je cours chez un BON libraire !
RépondreSupprimer16 min · J’aime'
(Commentaire via FB où j'ai partagé ton texte :) )
-tgv-
Où le parfum seul des cheveux
RépondreSupprimerParait une faveur conquise !
Heure de la tendresse exquise
Où les respects sont des aveux. Sully Prudhomme
Merci encore avec tout mon respect
Lise
Autour de nous les gens continuaient à danser, ils ne s'étaient aperçus de rien, ils ne pouvaient pas s'en apercevoir, ils ne savaient rien de tout ça, ils continuaient à danser comme si de rien n'était. Peut-être qu'un type a juste dit à un autre : - Tu as vu celui qui est à la trompette, c'est rigolo, il doit être saoul, ou alors il a un grain. Regarde le, celui qui est à la trompette : il joue, et pendant ce temps il pleure. - Alessandro Baricco ... Les hommes se rendent-ils comptent de la vie qui les entourent ... de la chance de vivre ... Ont il encore la perception de leurs ressentis ... des autres qui les entourent ?
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